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Léon & Marcel

La véritable histoire du Saint-Nicolas

Nicolas de Myre… Qui-est-ce ?

Bienvenue chez moi ! Je suis heureux de voir que vous avez répondu présent au rendez-vous que je vous ai donné…

Nous sommes en l’an 270, à Patare, en Lycie (actuelle Turquie). Je viens juste de naître ! Ma mère m’a donné pour nom Nicolas de Myre, mais je serai, des années plus tard, connu sous le nom de Saint-Nicolas… Aujourd’hui encore ! En effet, on m’a d’abord reconnu sous l’appellation d’Évêque de Myre, puis du Saint Patron Des Lorrains.

Une légende indémodable

Ma légende est apparue en Lorraine, au XIème siècle.
Légende… Ou pas !

En réalité, trois jeunes enfants, qui travaillaient dans les champs alors qu’il faisait fort nuit, s’étaient perdus sur le chemin du retour. Ils aperçurent au loin une légère lumière, émanant d’une petite chaumière, et décidèrent de s’y réfugier. Lorsqu’ils toquèrent à la porte, c’est un vieux boucher qui leur ouvrit. Pris de folie, le boucher tua les enfants, avant de les couper en petits morceaux et de les enfermer dans son saloir, pour en faire du petit salé.

Fort heureusement, je passais par là, accompagné de mon âne fidèle, et je décidais également de toquer à la porte du boucher. Ayant assisté à toute la scène, je me fis inviter à dîner, et demandais alors du petit salé : pris au piège, mon hôte avoua son crime. Après avoir posé trois doigts sur le saloir, les enfants sortirent indemnes du saloir, et se précipitèrent chez eux.

Pour la suite de mon voyage, je décidais d’emmener avec moi ce cruel boucher : enchaîné à mon âne, je lui ai donné pour surnom “Père Fouettard”. Vêtu de noir, une longue barbe emmêlée et un martinet à la main, il me suivit tout au long de mon périple, afin de punir les enfants désobéissants de ce monde.

Alors, que pensez-vous de mon histoire ?

Des traditions qui perdurent

Mes voyages s’achevaient toujours dans l’Est de la France. Aujourd’hui, on me célèbre encore en Lorraine et en Alsace, mais aussi en Belgique, en Allemagne, au Luxembourg et aux Pays-Bas ! Le 6 décembre m’est associé… Mais l’on n’oublie pas de fêter tous les Nicolas !

La tradition exige que les enfants préparent, le 5 décembre au soir, un fagot de nourriture pour mon âne : du foin, des carottes, du grain… Mais comme pour mon collègue le Père Noël, les jeunes gens me déposent également un verre de lait, et quelques petits gâteaux.
En échange, je laisse aux enfants sages de nombreuses friandises, ainsi qu’une belle orange. Mais surtout, je leur dépose un délicieux pain d’épices ! Quant aux insupportables jeunes, le Père Fouettard se charge d’eux…

Autrefois, les épices à pain d’épices étaient transportées par bateaux, des mois durant. Provenant d’Orient- c’est-à-dire, de chez moi !- elles étaient rares, et donc coûteuses. Les tempêtes ou les pillages étaient fréquents, les épiciers se sont alors placés sous ma protection.

La tradition du pain d’épices perdure encore aujourd’hui, et chaque année, début décembre, de nombreuses familles réalisent elles-même ce délicieux mets !

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...Et oui, moi aussi, je sais me mettre à la page !